PARFUM D’AUTOMNE
Grand désespoir des feuilles se balançant
dans le breuil
puisent les dernières gouttes pluie, rosée,
sève d'août.
Le vent d'autan les blessant vaincues aux
douleurs d'un chant
Elles se meurent sur le chemin en un
ultime refrain.
Dernière farandole d'un soleil qui
s'affole
Les insectes de l'été sur la toile se
sont piégés.
La lune plus tôt de retour nous annonce
sans détour
A la fin du bel été que l'automne est
arrivé.
Par CATRIANE.






